Voici la chronique de Fragile Equality publiée par le site
Hard Rock 80:
"Si le premier album estampillé
ALMAH était l'aboutissement d'un projet ponctuel initié par le chanteur
Edu FALASCHI (
ANGRA), l'album
Fragile Equality apparaît quant à lui comme le premier véritable album d'un nouveau groupe. Et pour le coup, la formation présente aujourd'hui n'a plus grand chose à voir avec celle de l'album éponyme puisque seul
Edu FALASCHI, leader naturel du groupe, est rescapé. D'ailleurs, il n'est plus question ici de super-groupe, mais bien d'un groupe cohérent, et clairement ancré au Brésil. En terme de "célébrité", on notera tout de même le nom de
Felipe ANDREOLI à la basse (mais pas seulement puisqu'on le retrouve également à la production, et à la signature de plusieurs musiques et paroles), lequel réveillera s'il en était besoin l'attention de tous les fans des derniers albums d'
ANGRA...
Avec
Edu et
Felipe réunis sur un même projet, et cela alors que
ANGRA vit une nouvelle mise entre parenthèse (on espère que celle-ci ne lui sera pas fatale), l'orientation musicale ne fait aucun doute ! Et effectivement nous sommes en présence tout au long des dix titres qui constituent cet album d'une musique clairement orientée speed mélodique et technique. Mais attention, il ne s'agit pas d'un énième album impersonnel de speed mélodique, mais bien d'une œuvre qui aurait pu constituer le nouvel
ANGRA, rien de moins. De fait, ces titres sont taillées dans le même moule que celui à l'origine de
Rebirth, sauf que la recette a encore été améliorée :
Edu n'a probablement jamais aussi bien chanté,
Felipe matraque, sort de sa basse des lignes mélodico-rythmique improbables, et derrière, à la batterie, aux guitares, ça vient se greffer pour nos offrir des chansons entraînantes, riches, intenses...
Alors que la double grosse caisse règne en maîtresse sur l'album,
All I Am et
Shade Of My Soul viennent aérer l'ensemble grâce à des ambiances proche du
Heroes Of Sand de
ANGRA. A l'opposé,
Fragile Equality vient flirter avec le thrash.
Invisible Cage vient même nous rappeler l'origine brésilienne du groupe... Et entre ces morceaux, de nombreux titres viennent affirmer l'excellence du groupe en matière de mélodies speedées :
Birds of Prey,
Beyond Tomorrow, ou encore
Magic Flame, véritable évidence mélodique qui n'est pas prête de vous sortir de la tête !
Tout est-il cependant parfait ? Côté production, même si tout renvoie aux canons du style, je regrette que la batterie sonne à ce point mécanique. Cela enlève probablement un peu de pêche à l'ensemble. Et côté riff, comme pour le récent
Time To Be Free d'
André MATOS, je reste un peu sur ma faim. Pourtant, la paire de guitariste colle très bien à l'ensemble, rien à redire là dessus, mais jamais on ne retient le riff. Ici, ce sont belle et bien les mélodies et les rythmiques qui se taillent la part du lion !
Au final,
ALMAH affiche clairement sa filiation avec
ANGRA, et l'assume avec maestria. Un album hautement recommandable, tout simplement.
Finalement la seule pointe de regret vient de l'inévitable comparaison avec le groupe avec lequel tout a commencé..."
Pour plus d'infos :
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